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Être Famille d’accueil pour chats

Un chaton, c’est mignon. Joueur, doux, craquant ! Mais un chaton… ça grandit ! Il devient un chat, parfois il devient plus indépendant, moins câlin, il fait des bêtises, pisse sur le lit (Oh oui !), tombe malade.. et le véto ça coûte cher !

Voila.. j’ai résumé la situation typique des gens qui abandonnent leur boule de poil devenue grande..  

Ne jamais oublier qu’il faut l’assumer durant au  moins 15 ans; 15 ans d’amour, de ronrons mais aussi des années à changer une litière qui sent pas la rose, à l’emmener une fois par an au vétérinaire pour le rappel de vaccin (vraiment important)… Un chat c’est un engagement. Malheureusement, en France, toutes les heures on abandonne plus de 11 animaux domestiques, soit environ 100 000 abandons par an, dont 60 000 l’été. (source : planetoscope).

J’ai moi-même un chat, Ako, un mâle castré de bientôt 3 ans. Adopté dans une association de protection animale à Saint Etienne (Gentiane&Cookie).   Mon Ako, m’en a fait des conneries, et m’en fait encore d’ailleurs, mais il m’est important dans mon quotidien, la présence d’un chat apaise. J’ai parfois l’impression qu’il me connait par cœur, inversement. On s’accroche à cette boule d’amour.

Mais voila, ses milliers de chats abandonnés chaque année, où vont-ils ? (sans parler des  chiens et de NAC abandonnés ! )

Ils arrivent en général à la fourrière et la SPA. Ses derniers essaient au mieux de s’en occuper, de faire en sorte qu’ils soient rapidement et correctement adoptés. Mais leurs structures débordent… certains sont alors euthanasiés. Heureusement, il existe de nombreuses associations de protection animale, qui sortent des animaux de la fourrière, mais egalement de la rue, ou de lieu où l’animal est en danger. Ses associations n’ont pas de locaux. Et ne sont financés que par des dons et les frais de participation des adoptants (nous reviendrons plus tard sur ce point).

Mais où va l’animal ?

Ses animaux sont placés en FA, Famille d’accueil. Donc chez des particuliers, qui sont bénévoles. Avant tout, l’animal récupéré est pucé électroniquement (obligatoire), on lui apporte tous les soins nécessaires, les vaccins, vermifuge, déparasitage… Ceci a un coût, c’est pourquoi lorsque l’on juge l’animal en bonne santé, mentale et physique, il est « mis » en adoption (souvent via internet). Quand l’association juge que le choix d’un adoptant sur un chat est possible (le caractère du chat doit correspondre au mode de vie de l’adoptant), il est alors demandé une participation aux frais vétérinaire. La somme demandé pour un chat tourne souvent aux alentours de 140 euros, comprenant également la stérilisation. A savoir, que si vous prenez en charge vous même les frais vétérinaire, vous en avez au moins pour le double.

Cette participation permet également à l’adoptant de réellement s’engager auprès du chat. En effet, si le chat était donné, un bien plus grand nombre de personne adopterait… mais également un bien plus grand nombre abandonnerait.  Ainsi, l’association peut survivre et continuer à sauver des animaux.

Mais alors, mon expérience dans tout ça ?

Il y a plusieurs mois, j’ai « repris » contact avec l’association où j’avais adopté mon chat. « Repris » est un grand mot, puisque je me faisais un plaisir d’envoyer régulièrement des photos de mon pèpère par mail. Après, mûres réflexions, j’avais envie de « faire quelque chose », d’aider, de participer moi aussi. A mon échelle, -étudiante, appartement, seule- je me suis dit qu’être famille d’accueil était un bon choix.

Je m’explique; je ne voulais pas adopter un second chat, car avec ma vie étudiante et ses changements, c’est plus compliqué. En effet, cela demande un engagement sur long terme avec un second chat, et deux fois plus coûteux. De plus, je voulais un ptit compagnon  pour mon compère. Quelques semaines plus tard, on m’a contacté pour garder un matou de 3 ans, qui avait été adopté puis avec regret, abandonné. Wyllo. Un très beau chat, très très proche des humains, mais alors très jaloux vis à vis de mon chat. Je l’ai gardé 4 mois.

L’association financé au complet les frais vétérinaire, et sur demande les frais de croquettes/litières. J’ai apprécié garder ce gentil chat, dans l’attente de son adoption, mais j’ai du contacter l’association, car les deux chats ne s’entendaient vraiment pas (ce n’était plus vivable pour mon chat et moi-même). Ce sont malheureusement des choses qui arrivent. Il a ensuite pu être placé dans une autre FA, grâce à des personnes engagées et bienveillantes qui ont entrepris de nombreuses recherche pour trouver une FA. (les familles d’accueils libres se font rares)..

Si cette belle aventure d’être famille d’accueil vous intéresse, essayez et lancez-vous !  Les associations en ont cruellement besoin.. Etre FA, c’est un tremplin indispensable pour sauver un animal et le faire adopter dans de bonnes conditions !

Crédits photos : Ely

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3 Comments

  • Reply
    Aude R
    22 octobre 2015 at 23:33

    Je découvre cet aspect du bénévolat,
    lecture agréable

    Aude

    • Reply
      Ely
      24 octobre 2015 at 02:01

      J’en suis ravie ! 🙂

  • Reply
    Au Fil du Vent, voyage et découverte | 38000 Km
    7 octobre 2016 at 15:55

    […] départ, cela regroupait le voyage, la décoration et quelques divers thèmes, comme l’engagement associative. Puis, j’ai préféré m’orienter quasi exclusivement au thème du voyage. Selon moi, cela […]

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