Chine Tour du monde

La vieille ville de Xian de Fenghuang

Nuit de sommeil réparatrice. Je trouve un bus pas cher pour Fenghuang. 6h m’avait-on dit. 9h finalement. Juste sourire et relativiser.

Je voulais me rendre dans cette ville, qui j’avais lu était restée traditionnelle, et loin de l’urbanisation gargantuesque de la Chine moderne. C’est en effet le cas, sauf quand vous dépassez le dernier pont. Une ville moderne s’est ajoutée, entourant la vieille ville. D’ailleurs cette dernière n’est traditionnelle plus que par l’architecture des maisons, qui sont devenues toutes des logements et échoppes pour les touristes.

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ANEDOCTE DE VOYAGE : LE LOGEMENT

2jours avant j’avais réservé mon logement pour une nuit. Je ne réserve jamais à l’avance. Mais j’avais remarqué qu’il restait peu de logement cheap dans mes dates. Mais voilà, la réservation était donc pour le jour suivant. Je me dis tant pis, je débarque et je vois. Comme toujours, une heure pour trouver mon logement. –sourire et relativiser ? mouais bof dans ses moments là-

Bingo l’auberge est vide. J’ai un lit. Je m’installe. Assez vite d’ailleurs car je suis malade depuis peu. Bronchite et maux de ventre –bonheur-. Quelques temps plus tard, le réceptionniste vient vers moi l’air désolé. « Par contre pour demain vous ne pouvez pas rester » – « mais j’ai réservé et payé sur internet pour demain, il y a déjà deux jours » – « oui je suis désolée, mais demain c’est le week-end, et il y aura beaucoup de touristes chinois » Comment alors le dialogue de sourd, où moi je cherche à comprendre comment un tel truc peut arriver et où le jeune homme répète 20 fois qu’il est désolé. « Je peux vous aider à trouver un logement demain matin, mais faudra vous lever tôt pour laisser le lit ». (Je payais 3 e en dortoir).

De mauvais poil et malade, il m’emmène de bon matin à quelques minutes de là, dans l’arrière cour d’un petit immeuble. Je tombe directement dans la cuisine d’une mama chinoise. Elle aurait un lit pour moi. Pour 5 e. J’ai donc terminé mon séjour dans cette ville cloué dans ce nouveau lit, accroché au ventilateur.

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Je me suis tentée tout de même à une balade en ville. (non sérieux j’abuse je sais). J’en suis revenue nauséeuse et dégoutée. Les rues sentent véritablement la mort. Devant chaque restaurant se trouve des aquariums (je n’ai pas pris de photos) avec des poissons morts flottants, des rats en cage, des coqs et oies attachés et mourants. Pourquoi ? Et bien avant de rentrer manger, vous choisissez quel animal vous voulez que l’on vous cuisine.

Voir cette souffrance animale a finit de m’achever. La ville quant à elle à son charme (en fait non, mais j’essaie de trouver du positif). Je n’ai pas apprécié cette ville. Malade et déprimée, je n’ai su qu’y voir le côté grisonnant et sinistre. Tant pis.

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1 Comment

  • Reply
    Chine : Itinéraire, Bilan & Chiffres | Au fil du vent
    24 janvier 2017 at 15:53

    […] Etre malade à Fenghuang […]

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