Tour du monde Vietnam

Hanoï, capitale de toutes les possibilités

Hanoï, de part son nom, j’avais déja hâte de m’y rendre. Je n’ai pas eu tort. Mes premiers pas à Hanoï ont été un choc pour moi. Un choc positif. Comprenez-moi, je revenais d’un mois en Chine, en solo / solitude. Je n’avais vu que 3 touristes en un mois. Pas de shop où il est agréable de flâner, et un manque d’atmosphère apaisante qui vous donne envie de boire un jus de citron, assis sur une chaise en plastique, au bord d’un trottoir. Bref, autant vous dire qu’Hanoï c’est très différent. Je découvre qu’il y a plus d’étrangers que de Vietnamiens, et honnêtement je me sens perdue. L’ambiance est agréable, des sourires fusent facilement, les locaux parlent quelques mots d’anglais et l’odeur de nourriture vous picotent gentiment le ventre à chaque coin de rue. J’apprécie vraiment, mais je suis déconnectée. Finalement, aujourd’hui je peux dire que c’est cet Asie que j’aime…

L’Asie où tu peux te perdre et faire des rencontres exceptionnelles et loufoques avec les locaux, mais aussi une Asie où tu peux te reposer, découvrir des lieux chaleureux, et où la street food t’appelle discrètement en te donnant envie de tester absolument tout, sans même savoir ce que c’est. Des lieux où tu peux te faire des amis des 4 coins du monde, et discuter politique, religion, étude et voyage (…) avec des perspectives et opinions tellement différente et à la fois tellement proche.

Bref : Mes 5 sens se sont réveillés à Hanoï, capitale de mon bien aimé Vietnam… 

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Hanoï en plus de m’ouvrir mes sens, m’a aussi offerte de nombreuses possibilitées. C’est une ville où l’impossible n’existe pas.

Vous voulez un kebab dans la nuit ? , Acheter une voiture, une moto, un vélo dans les prochaines heures ?, De la drogue ? Vous faire épiler au bord du trottoir, changer vos semelles en l’espace de quelques secondes ? Boire des bières gratuites ? – Ha non je sais ce que vous voulez ! – Danser à un concert de rue tout en buvant un jus frais à 50 cts ?

Je me suis alors dit « pourquoi je ne ferais pas quelque chose de fou, qui est possible seulement ici » ?

De la drogue ? Non raté 🙂

Une moto voyons ! Je me suis décidée la nuit précédant mon achat, que oui, demain j’irai m’acheter une moto. Ce fut une nuit de recherche web pour mieux m’informer, mais aussi de stress

« bordel dans quoi tu t’embarques, t’as même pas le permis en France! » . 

Pas de permis ? Peu importe, nous sommes dans le pays où rien n’est impossible, souvenez-vous ! 🙂

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Après avoir trouvé The moto, je m’en vais avec le vendeur, un super argentin, qui m’enseigne alors la conduite en Asie, et qui plus est, avec une moto manuelle ! Ce fut un apres-midi de doute, à caler 3 000 fois sous les rires amusés des locaux et des flics 😉

Encore fébrile sur ma moto; je l’achète 🙂

Je rencontre le soir même un Québecois, qui venait d’acheter lui aussi une moto… sur un coup de tête 🙂 On décide de voyager quelque temps ensemble.

Mais les ptites galères commencent : Il faut savoir que garer sa moto dans cette ville relève du défi. Il y a  bien des parkings privés, mais ils sont tout bonnement interdit aux « foreigners » comme le dit le gentil grand panneau à l’entrée 🙂 Nos motos finissent alors la nuit près d’une mamie, qui pour 2 euros, dort carrément à côté, et ce, dehors !

Premier échec

Le premier matin, je démarre ma moto. Pas moyen -« suis-je si stupide? »– On l’emmène alors au garage le plus proche. Le gas m’annonce 80 euros de réparation, il y aurait un gros problème au moteur, et que je dois absolument arrêter de rouler avec.  Sonnée, j’appelle mon vendeur (vous savez l’argentin), il vient alors pour constater la véracité de ce problème.

Evidemment, le problème de moteur n’existait pas. En fait, l’arrivée de pétrole avait été fermé (durant la nuit, le matin?) ainsi impossible de démarrer. A Hanoï, les garagistes sont connus pour être magouilleurs (au contraire de ceux en campagne). Heureusement l’incident s’arrête là.

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On s’embarque une journée à Hanoï. Premiers 500 mètres, premier accident.

Un monsieur vietnamien à Vélo arrivait dans l’autre sens,  il a tourné sans freiner ni regarder.

BIM sur Bibi 🙂 Je me retrouve au sol avec ma moto sur ma jambe. Dans l’adrénaline j’arrive à la relever. Le monsieur va très bien, il est juste très en colère, mais continue sa route sans rien me demander, et j’ai de la chance.  (en effet, au Vietnam, peut importe la situation,  l’étranger aura toujours tort). hanoi musee-vietnam-hochiminh

Le lendemain matin nous partons pour Sapa. Dans l’extrème-Nord du pays. La route est belle mais longue et sinueuse. Elle nous permet pas de rouler vite. D’ailleurs tant mieux…

Second accident

Il faut savoir qu’en Asie se trouve un nombre impressionnant de chiens errants. Ils se trouvent bien évidemment toujours au bord de la route, ou bien couché en pleins milieu ! 

Je roulais aux alentours de 25-30 kms/h. J’arrive dans un « village » de 6-7 maisons. Je vois une chienne traverser la route, je ralentis. Et la catastrophe, pile à mon arrivée, son chiot de 5-6 mois traverse… sous mes roues. Ma vitesse n’était pas excessive, et pourtant j’ai volé dans les airs. Je me relève.

La scène : Un chiot en sang pleurant, ma moto à l’envers, le sol couvert d’essence, le petit village regroupé autour de moi, et mon ami du Quebec qui arrive après l’accident, ne comprenant rien à la situation, face à moi-même en pleure et ne sachant plus parler.  Voila.

Au final, les habitants auront été génial avec moi, ils nous ont aidé à réparer ma moto (tout était de travers…, mon sac posé à l’arrière de la moto, était brûlé et troué par le choc), et j’ai pu reprendre mes esprits et constater les dégâts sur mon corps. Mais rien de grave : un double genou et des lègeres brulures.

Quand au chiot, j’ai demandé plusieurs fois à le voir, impossible. Ils l’avaient emmené à l’arrière d’une maison. Je n’ai jamais pu savoir ce qu’il était devenu. Mais j’ai peu d’espoir quant à sa survie..

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Garage-Time
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Nous auront mis 2 jours à nous rendre à Sapa.

En photo, l’entrée d’un hôtel Vietnamien. Il y a très souvent des oiseaux en cage, ou comme ici, des coqs liés à vie avec un poteau….
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1 Comment

  • Reply
    Le paradis se trouve à Mai Chau | Au fil du vent
    11 février 2017 at 07:20

    […] jours plus tôt, je faisais l’achat fou d’une moto, à Hanoï . Mon meilleur choix de voyage, que celui de tester une liberté de mouvement […]

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