Pour les curieux, en fin d’article se trouve une petite anecdote d’un de mes voyages en train.
Avatar le Film, cela vous dit quelque chose ? Et bien j’ai cru y être ! En effet, Cameron s’est inspiré de ce lieu pour réaliser les magnifiques paysages du film.
Ce parc a une superficie de 11 000 hectares, ainsi à l’intérieur, des bus sont mis à disposition (faut dire que le prix d’entrée est élevé), afin de se déplacer. Mais ne vous méprenez pas… C’est seulement pour se rendre d’un point de trek à un autre. Bien entendu, la foule de touristes chinois oblige, il s’est construit plusieurs ascenseurs avec le temps. Mais sortez les billets pour monter dedans 🙂 Pour ma part, j’ai principalement exploré le coté Est. Je l’avoue : après de nombreux kms je me décide à m’offrir un télésiège au tarif étudiant, dans le sens de la montée (pas folle la mouche). Bien m’en a pris. Car je suis donc redescendu ensuite par les milliers d’escaliers; en 2 heures. Il faut compter près du double dans le sens inverse. Prévoyez la petite serviette pour vous éponger 😀
Place aux photos :
ANEDOCTE DE VOYAGE : LES TRAJETS EN TRAIN
A chaque ville son train. A chaque train ses problèmes. A chaque problème sa solution ?
L’important est d’arriver à destination me diriez vous ? Oui, mais parfois certaine destination vous épuise. Vous vous sentez vide, et les questions fusent. Pourquoi suis-je ici ? Pourquoi je ne vais jamais au plus simple ?
Je suis à Chengdu, mon objectif est Zhangjiajie. 1000 kms au loin. Mon budget est serré, et ici le train est couteux. Même pour les places assises. Je me rends alors compte que je peux économiser 20 euros en changeant de train 3 fois. Oui 3 fois. Je m’en vais donc à 9h du matin à la gare de Chengdu. A 13h j’arrive en gare de Suinning. Changement de train. A 15h je prends mon autre train . J’arriverai à minuit pour mon autre correspondance. Je ferais le premier trajet en place assise côté fenêtre (une aubaine ici), le second trajet sur le sol de l’espace fumeur/toilette/lavabo/crachats-land.
J’avais anticipé ma fatigue. Donc pour mon dernier train de 1h du matin à 5h a.m ; je m’offre un trajet en lit couchette. Le bonheur. Les draps sentent bon. Je suis sur le lit du haut, le troisième, à plus de 4 mètres ! J’en rit. Le réveil est dur. Je me retrouve alors au petit matin, sous les coups de 5h en ville. Mon point de départ pour trouver un bus m’emmenant au parc. J’attends 1h pour pouvoir laisser mon sac à dos dans une bagagerie. Je suis crevée, mais pas question de perdre une journée à rattraper mon sommeil. Le parc m’attend, ainsi qu’un bon trek.
Je pensais dormir dans le parc et y rester 2 jours. Finalement, après une longue et belle journée, je me décide à rentrer en ville, à 2h de là. En effet, l’eau, les logements et la nourriture coûtent le triple dans l’enceinte de cet immense parc.
Retour en ville. Je récupère mon ami le sac à dos. Je m’en vais à Macdo à la recherche de wifi. Impossible de my connecter. Je n’arrive pas à me faire comprendre afin de chercher de l’aide. Pourquoi cet empressement ? Car la wifi me permet de chercher les logements les moins cher autour de moi.
Tant pis, je m’en vais faire du porte à porte dans les hôtels, afin de demander les prix. 20 euros, 30 euros… Pas dans ma tranche de prix. Je marche de nombreux kilomètres. Je trouve un restaurant avec l’inscription wifi. « MEYO » me dira le restaurateur. Un mot que j’entends souvent ici, signifiant « y a pas » / « non ».
Je m’assoie sur le trottoir et j’observe les passants. Lessivée. J’ai plus de plan. Une nuit fatigante, un trek dans les pattes, la solitude ; je m’effondre.
10 minutes plus tard, la niaque revient doucement. Je marche et tombe sur une auberge. 18 euros. Pas possible. Mais « oh chance » la réceptionniste parle anglais. Je lui demande alors si elle connaît un logement bon marché dans les alentours. Elle m’accompagne alors dans les ruelles. Je me retrouve alors dans un hôtel peu inspirant, mais à quoi bon râler ; c’est bien ce que je cherchais au fond ? S’en suis une situation que j’aime : la négociation avec intermédiaire. La chambre est à 15e. Je demande alors en anglais à la jeune fille du précédent hôtel si la patronne peut baisser son prix. –discussion en chinois- Non. Bon. « Aurait-elle une chambre sans salle de bain privative ? -discussion en chinois- « oui, mais elle doit la nettoyer, et c’est au dernier étage- Bingo ! Je prends. 8 e chambre privée glauque avec salle de bain minimaliste et sale, sur le seuil. Et bien figurez vous que j’étais la plus heureuse. Vraiment.
Pas la peine de faire comme Jean de la fontaine et vous dire la morale que j’en ai tiré. J’suis persuadée que vous avez saisit.
5 Comments
MILLA - La Galerie, Blog de voyages
25 novembre 2016 at 13:07Les photos sont irréelles ! sa me donne vraiment envie de découvrir ce lieux! Moi aussi j’aime bien me reporter aux films que j’ai vu quand je visite des lieux, sa laisse libre court à l’imagination 🙂
Aurelia
10 janvier 2017 at 18:16C’est juste magnifique ! C’est vendu, je mets ça sur ma liste 😉
Ely
11 janvier 2017 at 05:31Oui, un moment surréaliste ! Je te conseil d’y passer 3 jours si tu as le temps ! 🙂
Angélique
20 janvier 2017 at 11:25Merci de nous faire rêver à distance !
Je viens de me refaire tous tes articles, chaque anecdote me fait sourire et je repense aux petites choses que tu m’as raconté. Surtout quand j’ai regardé ton itinéraire, il y en a eu des changements (t’as bien fait de laisser la comparaison avec celui d’avant).
Et sinon, à quand les nouveaux articles ? On est nombreux à compter sur toi pour nous faire voyager 🙂
J’ai vraiment hâte de voir toutes tes photos, parce que celles que tu mets ici sont juste éblouissantes !
Gros bisous
Chine : Itinéraire, Bilan & Chiffres | Au fil du vent
23 janvier 2017 at 09:52[…] trains et de son prix. La seule chose que j’avais en tête avant de partir en Chine, était Zhangjiajie, le parc d’Avatar. Le seul lieu où je voulais absolument me […]